Optimisation du rendement et préservation de l’hygiène du champ

L’hygiène du champ est centrée sur la gestion des graines en dormance laissées après la récolte de cultures telles que le maïs, le colza ou les céréales. L’objectif est de stimuler la germination de l’ensemble des graines enfouies dans le sol et d’accélérer la décomposition des résidus végétaux. En réduisant le nombre de graines en dormance, nous améliorons nettement la compétitivité de la culture suivante, permettant également de diminuer les coûts en herbicides.

La germination de nombreuses graines et adventices est stimulée par la lumière du soleil. Lorsqu’elles sont enfouies trop profondément, ces graines peuvent rester en dormance durant de nombreuses années, pour finalement germer lors du travail du sol. Ceci nécessite alors l’application de traitements contre les adventices. Le travail du sol ultra-superficiel assure un excellent contact des résidus de semences et des adventices avec la terre tout en facilitant leur accès à la lumière. Cette technique garantit que la germination en faux semis de semences a lieu au moment désiré, et non des années plus tard. Le faux semis émergé peut ensuite être éliminé avec un second travail du sol, afin de fournir à la culture suivante une terre arable propre. Améliorer la vie du sol La santé du sol dépend grandement de sa vie biologique, incluant les vers de terre et les microbes. Ces organismes jouent un rôle vital dans de nombreux aspects essentiels, tels que l'efficacité des nutriments, la construction de la structure du sol, la conservation de l'humidité, l'infiltration de l'eau, ainsi que la protection contre les insectes, les maladies et les stress environnementaux. Le travail du sol ultra-superficiel dans la couche arable affecte peu les vers de terre. De plus, cette technique préserve l'intégrité des structures capillaires du sol, retenant l'humidité dans les couches inférieures. Cette humidité stimule l'activité des vers de terre et d'autres formes de vie du sol. Laisser des résidus végétaux dans les couches supérieures du sol favorise également l’activité des vers, accélérant ainsi la décomposition des matières organiques et permettant aux vers de terre de se nourrir des résidus accessibles en surface. Cette gestion enrichit la teneur en matière organique, créant un environnement plus propice pour la culture suivante et favorisant une meilleure croissance.